Politique
Aujourd’hui, la transition énergétique et écologique est un des arguments forts des élections présidentielles de 2022. Pour les candidats, le projet du parc éolien à Saint Brieuc est également un enjeu économique. Ce projet va permettre de créer des emplois, alimenter les Français en électricité renouvelable. L’objectif à terme étant de cesser d’utiliser des ressources fossiles et de réduire le nucléaire pour produire de l'énergie même si certains candidats veulent relancer le nucléaire. Ce parc représente un investissement d’une somme conséquente qui sera en partie réinjecté dans des entreprises locales.
Désaccord :
Le parc éolien ne fait pas l'unanimité du point de vue économique. D’un côté, Loïg Chesnais-Girard soutient complètement le projet du parc à St Brieuc. Il est motivé par la forte quantité d’électricité qu'importe la Bretagne. Ainsi, avec le parc éolien, la Bretagne serai en mesure d'importer moins d’électricité afin de faire des économies pour d’autres projets. Le président de la région affirme au Figaro: “Il faut décarboner l'économie, c'est indispensable”.
D’un autre côté, Marc Le Fur s’est exprimé sur le sujet sur la page Facebook l’Assemblée Nationale en qualifiant le projet comme : “Une catastrophe économique, une catastrophe financière, une catastrophe écologique”. Pour lui ce chantier représente un gouffre économique, pour nos pêcheurs qui perdraient automatiquement leur métier. De plus, le projet est pour lui très peu bénéfique pour le contribuable breton. Il devra payer 155 euros le mégawattheure là où le prix moyen du mégawattheure est de 51 euros pour un parc éolien d’après un article de France 3.
Le projet de ce parc éolien peut être vu comme un moyen pour les partis d’inciter les citoyens à voter pour eux. Cependant, d’un autre côté, c’est vu comme l’intention de rendre indépendant une région du point de vue énergétique, de décarboner la production d’électricité. Pour ces personnes-là, ce n’est pas que politique car la cause environnementale et énergétique est bien d'actualité, en particulier suite à la COP 26 à Glasgow en 2021.